samedi 29 septembre 2012

Lecture du Jour : Globalia




Globalia est une fédération de zones sécurisées réparties sur toute la planète. D’immenses verrières la couvrent, la séparant ainsi de ces contrées interdites que sont les non-zones.



En Globalia, qu’on se le dise : on est heureux !


Tout le monde a ce qui lui est nécessaire pour une vie décente et tout le monde apprend grâce à la télévision ce qui lui est nécessaire.

Pour bien se prouver qu’on est heureux, on célèbre chaque jour une fête: celle de la pluie, celle d’un vaccin, celle des enfants (même si en Globalia, c’est excessivement mal vu d’être un enfant),…



En Globalia règne une démocratie qui se dit idéale.
"Liberté, sécurité, prospérité", telle est la devise globalienne.

Seule ombre au tableau du bonheur, des attentats terroristes dont la télévision se fait régulièrement l’écho.

Or, "La sécurité, c’est la liberté. La sécurité, c’est la protection. La protection, c’est la surveillance. LA SURVEILLANCE, C’EST LA LIBERTÉ."
Tout imprégné qu’il est de ce raisonnement, le globalien moyen ne voit pas d’inconvénient à ce que soit étroitement surveillée sa propre liberté permettant ainsi que, sous couvert de démocratie, soit de fait instaurée une souriante dictature.



Kate et Baïkal sont Globaliens. Ils ont vingt ans. Ils s’aiment. Baïkal est suffisamment lucide pour déceler l’hypocrisie de cette démocratie totalitaire qui gère sa vie. Persuadé que dans les non-zones, il est possible de respirer un souffle de liberté, il décide de s’y enfuir et entraîne celle qu’il aime dans sa fugue.


Le roman démarre à ce moment-là.





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