jeudi 15 mai 2014

NBA Playoffs : les Spurs et le Heat filent vers la finale de Conference


Tim Duncan - Portland Trail Blazers v San Antonio Spurs - Game Five



Les San Antonio Spurs ont dominé les Portland Trail Blazers 114-97 (mi-temps: 70-51) lors du match N.2 de leur duel du 2e tour des playoffs NBA, jeudi à l’AT&T Center tandis que Miami a pris la mesure de Brooklyn. Ces deux équipes sont bien partie pour atteindre la finale de leur Conference respective.


Les Spurs, meilleure équipe de la saison régulière (62 victoires, 20 défaites), mènent la série par deux victoires à 0 avant les matches N.3 et 4 à Portland samedi et lundi.




Poussés dans leurs derniers retranchements par Dallas au 1er tour (4-3), les Spurs ont depuis le début de ses demi-finales de conférence repris leurs bonnes habitudes de la saison régulière. Excepté un passage à vide en 4e période, qui a permis à Portland de revenir à neuf points (102-93), les finalistes 2013 ont survolé la rencontre.

Tony Parker (16 pts, 10 passes, 5 rebonds) et Tim Duncan (10 pts, 3 passes, 6 rebonds) n’ont même pas eu à prendre leurs responsabilités comme contre Dallas.

Le banc des Spurs (48 points dont 16 pour Manu Ginobili) et l’adresse à trois points (60%) des joueurs de Gregg Popovich ont fait cette fois la différence, d’autant que les gâchettes de Portland, LaMarcus Aldridge (16 pts) et Damian Lillard (19 pts), ont souffert face à la défense texane.

Miami a de son côté dominé Brooklyn sur le score 94-82 (45-46) à l’Est. Le Heat, double tenant du titre, mène la série par deux victoires à 0, avant les matches N.3 et 4 qui auront lieu samedi et lundi à New York.

Après un premier quart-temps hésitant, Miami a repris les commandes de la rencontre grâce à son «Big Three», formé de LeBron James (22 pts), Chris Bosh (18 pts) et Dwyane Wade (14 pts).

Miami est toujours invaincu depuis le début des playoffs 2014: au 1-er tour, la franchise floridienne avait dominé Charlotte 4 à 0.

Les Nets, qui disputent pour la première fois le 2e tour des playoffs depuis leur déménagement à New York, ont montré des signes de fatigue à l’image de leur meilleur réalisateur jusque là, Joe Johnson (13 pts, 6 sur 14 au tir).








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